L'auteur

Dans l’exercice de mon métier de sophrologue, j’ai toujours eu à cœur de respecter la démarche sophrologique telle que me l’a enseignée son créateur, le professeur Alfonso Caycedo. Pour illustrer cette démarche, il utilisait l’allégorie de la caverne, tirée du Livre VII de La République. Platon y décrit des hommes qui vivent enchaînés face à une paroi, sur laquelle ils ne perçoivent que des projections déformées de la réalité. Certains s’adaptent, d’autres souffrent, d’autres encore essaient de se libérer. Alfonso Caycedo s’appuyait sur cette métaphore pour expliquer la sophrologie. Cette discipline ne vise pas simplement à gérer les troubles d’une vie insatisfaisante au moyen de techniques diverses, car se sentir mieux dans la caverne pourrait avoir pour conséquence de s’y maintenir. La sophrologie propose avant tout, à ceux qui le souhaitent, de briser les chaînes qui entravent leur cheminement. Pour cela, elle invite à aller à la rencontre de soi-même, à mobiliser ses ressources afin, d’étape en étape, de sortir de l’obscurité de la caverne.

C’est cette conception du développement personnel qui m’a immédiatement attiré quand j’ai découvert la sophrologie – et qui continue de me passionner depuis plus de vingt ans.

Norbert Cassini